Une fondation reconnue d'utilité publique
L'Institut luxembourgeois des droits de l'homme a été créé le 30 juin 1992 par MM. Albert Weitzel, membre de la Commission européenne des droits de l'homme et président du tribunal d'arrondissement de Luxembourg, Alphonse Spielmann, juge à la Cour européenne des droits de l'homme et procureur général d'Etat adjoint, Alex Bonn, avocat, et Henry J. Leir, administrateur de sociétés.
La Fondation Institut luxembourgeois des droits de l'homme -- reconnue d'utilité publique par arrête grand-ducal du 3 septembre 1992 -- a été désignée, à partir de l'année d'imposition 1992, comme organisme pouvant recevoir des dons en espèces fiscalement favorisés dans le chef des donateurs, par arrêté grand-ducal du 23 décembre 1992.
L'Institut s'est fait connaître principalement par la publication de sa revue juridique spécialisée "Bulletin des droits de l'homme" ainsi que par l'organisation de séminaires. Désormais, l'Institut aura son propre site internet afin de diffuser le plus largement possible les informations et les discussions scientifiques intéressant la promotion et la protection des droits de l'homme.
Etude et promotion des droits de l'homme
Conformément à l'article 2 des statuts, l'Institut a pour but d'entreprendre et de promouvoir l'étude scientifique des droits de l'homme par tous les moyens légaux et notamment: a) par l'organisation de sessions de l'Institut aux fins de la présentation de communications sur les droits de l'homme et par l'organisation de colloques, séminaires et stages; b) par des travaux de recherche entrepris de sa propre initiative ou à la demande de tout organisme public ou privé, ou tout établissement d'enseignement supérieur, et par l'aide à de tels travaux de recherche entrepris par des particuliers ou des organismes publics ou privés, quelle que soit leur nationalité; c) par l'encouragement au développement de l'enseignement des droits de l'homme; d) par la publication d'ouvrages et de périodiques relatifs aux droits de l'homme; e) par le rassemblement et la diffusion de la documentation relative aux droits de l'homme, grâce, en particulier, au dépouillement systématique des écrits traitant des droits de l'homme; f) en servant de lieu de réflexion en commun et de coopération pour les institutions ayant pour objectif la défense et la promotion des droits de l'homme.
